Ipoh à vélo

Le 18 janvier 2018

Pour quitter Kuala Selangor et aller à Ipoh, nous devons revenir sur nos pas et retourner à Kuala Lumpur pour prendre un train. On n’a pas trop compris comment ça fonctionnait, mais il s’avère que le prix des billets change en fonction de l’heure. Nous avons donc pris le moins cher, mais pour ça il fallait patienter quelques heures. A notre plus grand bonheur, la gare se trouve à l’intérieur d’un centre commercial… Mais vu qu’on était avec nos gros sacs-à-dos, pas facile de faire du lèche vitrine, du coup rien de tel que d’attendre au MacDo 😀

Après deux heures de train, nous voilà à Ipoh. C’est une ville intermédiaire entre des sites plus touristiques, mais nous décidons d’y rester tout de même 3 nuits.
« Yo my friend, my sister ! » Nous mettons pieds dans un de ces fameux « Reggae Bar », lieux littéralement présents dans chaque ville ou presque où se baladent des backpackers et qui font souvent office d’auberge de jeunesse. Ce n’est pas trop notre truc, car souvent tout est un peu trop aux goûts de la Jamaïque, mais c’est cette fois-ci un des logements les moins chers de la ville.
On nous donne une chambre où il y a juste la place pour un lit avec les murs en taule peints de haut en bas en rouge-jaune-vert. Assez amusant, mais la qualité du sommeil l’était moins à cause de la fermeture tardive du bar et du bruit des nombreuses motos et camions qui résonnent dans la rue.
On réalisera par la suite que le style reggae n’est pas que dans la déco mais aussi dans les esprits un peu tête en l’air de certains gérants malgré leur bonne volonté 😉 (Réveil tardif des tenanciers poussant à ouvrir le bar 3h après l’horaire indiqué, perdition des clés de la chambre et du cadenas à vélo…).
 

La chambre au reggae Bar
La ville est connue pour son intérêt particulier au style « vintage » et récup. Les vieux quartiers sont restaurés et on commence à y trouver les plus belles enseignes, cafés cosy et magasins de déco. Les habitants apprécient les vieilles voitures, s’habillent parfois comme des hipsters et aiment le retour aux sources et le traditionnel.
Dans le même genre, Ipoh a chaque dimanche matin un grand marché aux puces allant du vieux gramophone aux baskets des 90’s. C’était très animé et on y a vraiment vu de tout !
Ce matin-là nous avons testé un petit déjeuner de la région fait à l’ancienne (encore), du 100% soja ! En lait et en pudding tout chaud servi à la louche dans la rue. Super bon !
Et à midi la spécialité locale, le poulet vapeur aux germes de soja. Un peu plus cher qu’à nos habitudes, mais ça valait vraiment le coup 😀
L’après-midi nous nous sommes baladés dans ce quartier « vintage » et dans ses petits stands d’artisanat. On a encore testé une de leurs vieilles traditions culinaires revenue la mode, la Iceball. Ce n’est autre qu’une grosse boule de glace pilée arrosée du sirop de son choix. On la reçoit dans deux papiers cirés et pour la manger il faut la faire passer d’une main à l’autre pour qu’elle fonde doucement. Attention ça coule ! Les t-shirt et pantalon de Francé s’en souviennent toujours…
(Oui on a bien mangé ce jour là)
 
Petit dèj 100% soja
Les quartiers d'artisanat
Que de jolies choses
Iceball : former une boule de glace pilée
Iceball : verser du sirop
Deux Iceball. Miam que c'est joli
Après une nuit un peu meilleure (le bar était fermé sans savoir pourquoi), on décide de profiter du beau temps en faisant du sport. On loue des vélos pour la journée afin de visiter les alentours de la ville. Ils ne sont pas en très bon état et Paul en subit directement les conséquences en fonçant dans une camionnette qui débarque de nulle part. Bon ben les freins aussi sont bien vintage… Francé à l’arrière à bien eu peur en voyant la scène, tandis que le conducteur, lui, a rit et est parti en disant « Sorry » par sa fenêtre ouverte.
C’est aussi une première sur les routes malaises, ici on roule à gauche.
Qu’il fait chaud… Heureusement il n’y a pas trop de dénivelé.
 
On voit en tout trois temples chinois, un très coloré et deux dans des grottes dont un avec un grand parc. On y voit aussi des beaux poissons koï et un bassin à tortues où les gens vont relâcher les leurs pour que leurs souhaits se réalisent.
On va aussi tester les savoirs de Paul en allant au département des ressources minérales. On espérait pouvoir avoir quelques infos sur les mines des alentours et demander si on pouvait les visiter, mais malheureusement sans succès. La plupart des gens avaient déjà fini journée et ceux restants se demandaient ce qu’on venait bien faire là. Bon de toute façon ça n’avait pas l’air très fameux, on testera ailleurs.
 

Un Bouddha. Ceci n'est pas une croix gammée, d'ailleurs elle n'est n'est pas du même sens. C'est un symbole de paix dans de nombreuses religions
La pièce de la chance !
Une grotte-temple
Les tortues font du twerk dans les billets
Les poissons koï
Dernière étape, la recherche d’un supermarché. On y trouve plein de bonnes choses dont notamment une pastèque orange, des caramboles (fruit en étoile) et une boisson de la marque chupa-chups. Hélas surprise à la sortie, la méga drache ! On attend peu, mais il est déjà l’heure d’aller rendre les vélos… Tant pis, on finit la journée bien trempé (c’était par la transpiration, cette fois c’est la pluie, juré !).
 
Il drache...
Demain on prend le bus tôt matin pour les fraîches hauteurs des Cameron Highlands, ça nous fera du bien !
 
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