On barbotte à Langkawi

Le 18 février 2018

Après 2h de ferry sous une température glaciale (la clim va tellement à fond que même avec nos pulls, on avait froid…), de retour à l’ouest du pays. Cette fois-ci c’est débarquement sur l’île de Langkawi, où l’alcool et les cigarettes sont détaxées ! Les bières sont deux fois moins chères, ça va faire plaisir.
On partage un taxi avec des touristes français et après avoir expliqué le chemin à notre taximan, on débarque dans une mignonne petite auberge à l’écart du village, tenue par un gentil français (encore eux).
Nous resterons trois nuits en tout, occupant la dernière chambre restante. En plus il y a un jeune doggo tout chouette qui nous accueille, Francé est conquise.
 
Les belles plages
C’est déjà le soir et l’occasion de faire un tour sur la plage toute proche. Le soleil se couche, offrant un spectacle magnifique sur les alentours, même si d’énormes buildings et resorts sont en construction un peu partout avec autour tous les magasins « Duty free ». Difficile d’arrêter tout ça malheureusement et on est conscient d’en être en partie la cause. Mais là on n’y pense pas et on regarde juste la mer, le soleil, la plage et les chiens courant comme des fous, suivis (ou pas) par leurs maîtres dépités.
Si les bières sont peu chères, les plats sont en revanche plus chers qu’ailleurs et on débourse un peu plus pour un repas plus petit. Dommage, manger c’est quand même chouette. Une bonne Tiger moins chère puis on zou au lit.
 
Au moment de prendre la décision d’aller sur Langkawi, nous étions sur la côte est à Kota Bharu et il était annoncé de la pluie pour toute la semaine de ce côté là. L’espoir était donc que le temps soit tout de même meilleur là où il était censé être meilleur, c’est-à-dire à l’ouest. Cependant dès notre deuxième jour, la pluie a décidé de nous suivre et nous avons dû donc faire face à des précipitations régulières sur la journée. Youpi !
Difficile de faire un grand tour de l’île du coup, donc on fait un peu de shopping, de farniente, on boit une bière, on mange des kuihs, on lit des guides, on déprime un peu, on mange, on discute avec notre hôte et tutti quanti.
Heureusement, la journée est un peu sauvée le soir, tandis qu’on fait connaissance avec d’autres pensionnaires de l’auberge. Demain, c’est décidé : même s’il fait moche, c’est parti pour un tour de l’île à moto.

Le matin, le réveil sonne vers 8h30 et un bon petit déjeuner plus tard, nous voici en possession de notre bolide, prêt pour conduire pour la première fois de l’autre côté de la route (le vélo, ça ne compte pas trop).
Coup de chance, alors que de la pluie était annoncée, il fait un grand soleil ! C’est un signe !
Première étape : les 7 cascades de Telaga Tujuh, l’occasion de déjà se rafraîchir un peu. Une petite montée à pied à travers la jungle et nous émergeons près d’une succession de petits bassins et de toboggans naturels. Zou ! En maillot et c’est parti pour la baignade !
 

Les cascades
Ca barbotte
Une libellule
On descend aussi plusieurs fois le long du toboggan, on est comme des petits enfants. Il est toutefois étonnant de ne pas apercevoir les ennemis jurés de Francé, les macaques chapardeurs, alors que le livre et les gens nous en avait parlé.
Tandis que nous mangeons juste en bas de la colline à une petite cantine, une des explications nous est donnée par un vieil américain. Ce sont les gros tigres en peluche fixés à l’entrée des bâtiments qui ferait peur aux singes, les obligeant à tenir leurs distances. Pas mal l’astuce !
 
On glisse sur les toboggans
La barbe pousse !
Une fois rassasiés, nous enfourchons la moto à nouveau, direction une chouette plage. Ça tourne, ça tourne, on avance, on recule, difficile de s’y retrouver entre plages privées des resorts, plages cachées (mais caillouteuses et pleines de déchets), et plages publiques très fréquentées. On opte au final pour une petite plage publique toute mignonne pour se poser et prendre un peu le soleil. Gros coup de chance aussi, une poignée de calaos, oiseaux au grand bec, s’ébrouent dans les arbres du bout de la plage !
 
Un calao
Avant la fin de la journée, il est une dernière étape que l’on souhaite faire : l’ascension de l’un des monts de l’île, arpenté jusqu’au sommet par une route asphaltée. Après un arrêt pour de l’essence, un arrêt pour des kuihs (le plus important), nous nous élançons dans la montée du mont, le Gunung Raya, culminant à 881 m au-dessus de la mer. Bien qu’en arrivant, la tour d’observation soit fermée, on se pose dans un petit coin et on profite de la vue en mangeant nos petites pâtisseries. Que demander de plus ?
 
Vue sur la ville, la mer et les îles
Il est finalement temps de redescendre et de rentrer avec le peu d’essence qu’il reste.
C’est aussi l’occasion de se promener sur le marché de nuit hebdomadaire, pleeein de bonne nourriture pas chère, ou encore de faire des achats de cadeaux/souvenirs avant de retourner demain jusqu’à notre ville coup de cœur, Georgetown, en attendant d’aller à Kuala Lumpur pour Thaipusam.
 
Un stand de murtabak
Plein de kuihs !

De retour à Georgetown

Notre retour à Georgetown fut très bref, deux nuits, le temps de se balader et de découvrir une punaise de lit dans nos affaires ! Francé l’a trouvée dans son mouchoir. La panique ! A savoir que ces punaises se multiplient très vite, nous piquent la nuit et sont difficile à exterminer. Débute alors une longue semaine de paranoïa à vérifier tous les jours chaque plis et coutures de nos vêtements et de nos sacs telle une enquête des experts à Miami.
Après de nombreuses heures de dépistages négatifs, on en a conclu qu’on a eu un bon coup de chance en tombant sur L’UNIQUE punaise de nos affaires avant qu’elle ne ponde ses œufs. Quelle chance ! Ouff on est sauvé ! (pour l’instant…)
 
On emballe nos sacs à dos pour se protéger et/ou protéger l'hotel des punaises de lit
L'intérieur d'un durian
A Georgetown, on teste aussi le fameux fruit puant, le durian !
Résultat : il ne sent pas très bon, mais c’est tolérable. C’est un fruit très crémeux qui goute l’ail.
Francé a eu un peu de mal et Paul s’est forcé de finir les restes…
 
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