Avant le festival, nous avons consacré deux jours pour faire les dernières choses qu’on avait pas eu le temps de faire à Kuala la fois passée.
Nous arrivons donc de Georgetown en bus. Maintenant qu’on « connait » la ville, tout nous semble plus simple et on trouve très vite notre nouvelle petite auberge. Le choix de cette dernière ne fut pas une grande réussite. Si vous vous rappelez, nous avions surpris une punaise de lit dans nos affaires, on avait donc très peur d’en balader d’autres. Nous en avons retrouvé plusieurs par la suite dans la chambre de cette auberge… On était bien embêté que ça vienne de nous évidemment. De ce fait, on a prévenu le gérant qui a eu une réaction très bizarre et nous a fait changer de chambre sans nous poser de questions. Malgré ça, on en a retrouvé de nouvelles !
C’est après maintes fouilles de nos affaires, emballage complet de nos sacs à dos dans des sacs poubelles, etc qu’on a compris que ces punaises ne venaient pas de nous, mais bien du bâtiment ! C’est en analysant un peu mieux les lieux qu’on a remarqué qu’il y avait des fissures dans tous les murs, plafonds creux, d’autres petites bêtes allaient et venaient régulièrement et le matelas était moucheté par d’anciens passages de punaises.
Bref n’allez pas à l’auberge Oasis à Kuala Lumpur.
Depuis plus rien, on dort tranquille !
- Il propose notamment à Francé de le payer 10 centimes (càd rien, même pour les locaux) car LUI seul connait l’UNIQUE remède pour son eczéma.
- Il dit qu’il est Shiva, le dieu hindou et nous offre des petites images à son effigie.
- Il nous dit qu’il n’a pas besoin de carte sim, que lui seul capte le meilleur réseau sans rien payer.
Et encore plein de sottises. Mais on n’oubliera pas qu’il a dit qu’il sentait que Francé est une très bonne personne et que Paul l’est encore plus (plus de 100% de bonté parait-il !). Nous voilà repartis sur de bons pieds alors 😉
Thaïpusam, âmes sensibles s’abstenir…
Thaïpusam c’est un festival hindou dédié au second fils de Shiva, Muruga. Il est célébré principalement par la communauté tamoule durant la pleine lune du mois Thaï (janvier-février). On fête la naissance de Muruga ainsi que le jour où sa mère, Parvati, lui a donné une lance pour vaincre le démon Surapadam.
C’est aujourd’hui un jour férié (dans certains pays) où des milliers de pélerins vont au temple de Muruga. Ça se passe notamment en Inde, au Sri Lanka, en Afrique du Sud, à Singapour, en Malaisie et d’autres encore. Nous avons choisi de voir ça aux Batu Caves de Kuala Lumpur.
Arrivé à la gare, on monte dans un train bondé d’hindous. Une fois sur place, c’est encore pire alors qu’il n’est que 8h du matin ! Faut faire gaffe de ne pas se perdre de vue, heureusement Paul est grand.
Au début du site, on se croirait à un réel festival (de musique), plein d’étalages de nourritures, musiques à grosses basses, des déchets partout et surtout une vraie foire !
Leur kavadee sont offerts au dieu Murugan en échange d’un vœu fait par le dévot. Plus la douleur est forte, plus il a de la chance qu’il soit exaucé.
Durant tout le pèlerinage, ils sont entourés de leurs proches et leur famille qui les soutiennent durant cette épreuve.
Nous suivons le cortège et montons vers les grottes. Toute la foule doit passer dans l’escalier, pourtant large, provoquant des embouteillages. Il faut faire attention aux dévots qui prennent de la place avec leurs armatures en métal. Leurs familles les aident à rester en équilibre durant les 272 marches à gravir. Parfois on leur amène un tabouret pour qu’ils puissent souffler 2 minutes.
Durant la montée, le soleil commence déjà à bien taper alors qu’il n’est que 10h. Les dévots l’endurent aussi et ce sera encore bien pire l’après-midi.
C’est ici que les les pèlerins patientent dans une longue file pour déposer leurs offrandes. C’est le moment où mes dévots se font retirer leurs broches du corps.
On en a eu plein la vue et on est impressionné de voir ce qu’on peut faire pour sa religion, à quel point elle peut être présente dans la vie de certaines personnes.
Mamoune says:
EH BEN….. c’est fameux…. biz à vous deux