Après un fatiguant trajet alternant voiture, jeepney et bus, arriver à Sagada est un vrai soulagement. La mauvaise surprise, c’est que la pluie nous a suivis. Tout juste le temps de dénicher un petit coin tout tranquille pour passer quelques nuits que la pluie reprend de plus belle.
 
Bien que le coin soit superbe et que la petite ville soit assez tranquille, plusieurs points sont un peu plus déprimants. Tout d’abord, la météo. Sur trois jours à Sagada, c’est trois jours où il n’arrête pas de pleuvoir plus de 10 minutes. Pas trop de chance sur ce coup-là.
Deuxième point, le côté ultratouristique de l’endroit, où presque chaque habitant possède une auberge pour touristes (les maisons sont moins nombreuses que les auberges… difficile de compter toutes celles-ci mais on est facile à plus de 50, pour un village de 2000 habitants).
Enfin, toujours lié au tourisme, les coûts pour chaque visite qui se cumulent et les obligations d’avoir un guide à tout bout de champ, même pour aller 100m plus loin. Pour aller voir l’attraction phare du village, les cercueils suspendus à la falaise, il faut payer le guide, le prix d’entrée et encore une taxe de tourisme, pareil pour les autres activités. C’est un peu tout much.
 

En parlant des cercueils, leur histoire ne mérite pas trop leur célébrité. Nous nous attendions à un grand récit sur pourquoi ils sont suspendus dans le vide. Quelque chose de religieux, des superstitions ou d’une vielle coutume, mais en fait non…. Ces cercueils sont juste là afin que les chiens ne viennent pas les déterrer. Boh, c’est tout ?
 

Vu la météo, on en profite pour faire des grasses mat sans scrupules et faire connaissance avec des gens de passage 🙂 . On se risque aussi malgré tout aussi à faire une balade jusqu’au mont juste à côté pour se dégourdir les jambes. Dommage pour la vue qui s’est perdue dans les nuages 🙁
 

Après avoir recharger les batteries, direction Bontoc, toujours sous la pluie, pour une étape dans cette petite ville carrefour avant le départ vers les fameuses terrasses de Banaue. On espère juste que le linge qui commence à sentir le moisi sèchera un jour…