El Nido, c’est la destination phare des touristes. Un petit port maintenant colonisé par les bars et les auberges, d’où l’on peut accéder à des endroits paradisiaques (plages, grottes, récifs). Dans notre cas, c’était une étape obligée pour retirer de l’argent avant d’aller à Sibaltan, un coin proche mais plus tranquille.
Cette petite ville est parfaite pour passer une semaine de vacances, mais pas trop notre envie du moment. Tout d’un coup les Philippins s’improvisent pizzaiolo, glacier italien, shakent les cocktails et préparent des durums. Nos cantines bons marchés sont troquées contre des mets occidentaux à prix démesurés (à échelle monétaire locale bien sûr).
Au final, on restera trois nuits, le temps de faire nos lessives, de profiter du bon wifi et de faire quelques petits tours.
Après une reprise en main approximative de la moto (on avait fait un tour de 3 jours au Laos l’année passée), on se lance vers le sud pour aller voir trois mignonnes petites cascades où l’on peut se baigner.
Au final, ce ne fut pas aussi bien qu’espéré. Les points négatifs sont le prix, et l’obligation de payer un guide pour « ne pas se perdre » en suivant le chemin balisé… Du coup, la gentille petite guide est obligée de s’ennuyer ferme pendant que nous on patauge… Difficile d’en profiter, on ne tarde pas trop…
Pour y arriver, il faut s’engager sur un long sentier qui monte, qui descend, parfois caillouteux, parfois boueux et toujours foireux. Au bout de pas mal de peine, on arrive juste pour le coucher de soleil ! Une petite baignade puis hop, il faut déjà repartir pour être sûr de rendre la moto à temps.
Et là, c’est la déprime… Refaire tout ce parcours du combattant dans la nuit, on est loin d’être arrivé…
France-Elise déserte le navire pour marcher une partie du trajet à pieds nus dans les piscines de boue, pendant que Paul s’embourbe ou tente des manœuvres pour fait avancer la bécane.
En plus, on n’y voit rien, ici les phares c’est juste pour dire. Avec la boue et les trous, la moto glisse quelques fois, on est quasi à l’arrêt heureusement et on a nos casques 😉
On finira tout de même ce chemin à deux sur la moto, pour éviter les chiens errants qui menacent nos mollets, avec la lampe de poche en plus du phare pour y voir quelque chose.
Arrivé à la route, on continuera à la lampe de poche et à vitesse réduite pour finalement ramener notre monture couverte de boue à 19h30 ! 1h30 pour 15km, mission accomplie.