Les jeepneys
Comme nous l’avons précisé dans nos précédents articles (ou pas, on ne sait plus trop), les jeepneys font office de petits bus, suivant un parcours bien précis indiqué sur le flanc du véhicule (en général le point de départ et d’arrivée de la ligne avec quelques étapes).
On les arrête n’importe où sur leur ligne par un signe de main, on embarque par l’arrière et on fait passer l’argent jusqu’au chauffeur (peu cher en général).
Les passagers sont assis face à face sur deux longues banquettes attachées aux deux côtés du véhicule.
Parfois on peut se mettre à l’avant avec le chauffeur.
Quand on arrive là où on veut descendre, on crie « Para ! » (stop), on tape sur le toit du jeepney ou encore on tape avec une pièce de monnaie sur un morceau métallique du véhicule.
Un autre problème consiste à lire la destination du jeepney sur son flanc avant qu’il ne vous passe sous le nez. Pas toujours évident, à moins qu’il soit dans les embouteillages.
Enfin, pour peu que ce soit l’heure de pointe ou le seul jeepney qui passe de la journée (dans les villages des montagnes par exemple), il faut être serré comme des sardines pour tous rentrer, certains s’accrochant alors à l’arrière du jeepney ou allant sur le toit.
Heureusement, c’est souvent assez souriant, dans la bonne humeur, avec parfois si vous avez de la chance, de la musique à fond, donnant des allures de Mad Max à votre trajet !
Quels genres de jeepney peut-on rencontrer ?
Commençons par le jeepney que l’on pourrait qualifier de classique car présent à Manille et toujours au moins en quelques exemplaires dans les autres régions.
Ces jeepneys, sortes de jeeps américaines allongées et peinturlurées sont principalement utilisés sur l’île de Luzon, du moins au nord de Manille, là où nous sommes allés.
Souvent d’un aspect très métallisé en plus de leurs nombreuses couleurs et décorations, on notera par exemple que les jeepneys de Manille sont plus fantaisiste tandis que ceux des montagnes du nord de Luzon sont plus pratiques avec des supports de toit pour les cargaisons.
On ne parlera pas de « jeepneys de Palawan » car les autres villes de l’île étant bien plus petites, les jeepneys y sont rares, servant uniquement pour les liaisons inter villes et non pas intra ville comme à Puerto. Ceux qui servent pour les liaisons inter villes sont semblables à ceux de Manille et Luzon comme ci-dessus.
A Puerto Princesa, les jeepneys sont bien plus petits que leurs cousins. Ils sont plutôt des adaptations de voitures utilitaires japonaises ou voitures tupperware. Le style extravagant n’a cependant rien à envier aux autres jeepneys.
Si ces véhicules sont souvent issus d’adaptations différentes d’autres véhicules, ils ont cependant en commun de toujours faire référence à la religion catholique, que ce soit à Jésus ou à Dieu. Cela peut être par des écriteaux à l’intérieur ou à l’extérieur du jeepney, par des slogans, ou encore par des chapelets et miniatures de la Vierge.
Les tricycles
Les tricycles sont en général des sidecars (une moto à laquelle est accroché sur le flanc une banquette sur deux roues). Contrairement aux jeepneys qui ne s’arrêtent qu’à la demande, les tricycles cherchent en général à vous « attraper » pour vous amener quelque part (bien qu’on puisse les héler aussi). En fait, un tricycle est un peu comme un taxi mais plus petit.
Par contre leur prix est nettement plus cher, c’est la raison pour laquelle nous n’en n’avons pris que très peu.
Tout comme les jeepneys ont des styles différents d’une région à l’autre, les tricycles ne sont également pas toujours les mêmes d’un endroit à l’autre. Le tricycle basique, très répandu à Manille ou dans le nord de Luzon est en général assez simple, un cockpit pouvant accueillir environ deux à trois personnes (ou plus si on pousse bien).
Mamoune says:
trop mimi ma petite fée 🙂
J fraikin says:
Meilleurs voeuxpour 2018 et bonne continuation
J