Après notre semaine de plongée sur l’île idyllique de Malapascua, nous avions comme idée de partir sur l’île de Leyte afin d’aller voir les immenses requins-baleine en snorkeling.
Entre les deux se trouve l’île de Bohol dont on a eu pas mal de bons échos. C’est parfait, il nous reste tout juste assez de temps pour y faire un tour en moto de 3 jours.
On se met en route, un bangka vers l’île de Cebu et un bus d’une journée vers la capitale Cebu City. Le lendemain, notre transport préféré, un ferry de 4h vers Tagbliaran, la capitale de l’île de Bohol.
Mais c’est là que tout bascule, un typhon approche…
Sur ce temps-là, on aura quand même l’occasion de voir les deux stars de l’île, les tarsiers et les Chocolate Hills.
On se lève donc tôt matin pour faire une petite marche vers le terminal et faire un trajet de bus de 3h pour traverser tout l’île de Bohol.
Arrivé au port pour prendre le prochain ferry, on nous dit tout simplement qu’aucun bateau ne navigue aujourd’hui à cause du typhon… Super !
On ne peut pas prendre le risque d’attendre le lendemain, car le typhon pourrait nous bloquer sur l’île de Leyte et donc nous faire rater notre avion.
Donc demi-tour… adieu les requins-baleine :’(
Un peu dégoutés, crevés des heures de bus, assommés et enrhumés par la pluie, on retourne à Tagbliaran pour passer le temps simplement.
Une visite du musée, balade en rue, zonage dans les malls et lessive.
Rebelotte, un ferry de 4h et recherche d’un logement bon marché. Cebu City étant la deuxième ville des Philippines après Manille, le prix des logements est plus élevé.
On trouve à 10min du centre une petite auberge ayant le même prix que nos logements habituels, sauf que le standing ne l’est pas vraiment 😉
Au 4e étage d’un petit immeuble un peu rouillé, vue sur des maisons en taule, lit aux lattes cassées, sdb au carrelage noir de casses, douches dont la porte ne se ferme pas, toilettes sans planche et cafards qui sortent de la chasse d’eau cassée. Heureusement ce n’est que pour 3 nuits 😉
On remarque un peu plus la misère, beaucoup d’enfants viennent mendier chez nous alors qu’on n’avait quasi pas vu de mendicité sur tout le voyage.
Mais le sourire et l’accueil chaleureux de la population filipino nous manquera bien fort.
Maintenant, en route vers l’architecture moderne de Singapour !
Anonyme says:
Toujours un plaisir de vous lire et de découvrir une région qui nous est inconnue . Vous prenez de très jolie photos de paysages mais alors de vous … il n’y a que des grimaces.!!!
Vous êtes pourtant deux jolies personnes! Allez France-Elise un petit effort… bisou bisou. Agnès
Mamoune says:
hé oui…… 🙂 :-)…… Agnès dit juste 🙂 🙂