Un jeepney et un van plus loin, Taytay est à nous. Bien que capitale de la municipalité de Port Barton, cette petite ville semble n’avoir jamais vu le moindre touriste occidental, en témoigne les nombreux regards ahuris à notre passage.
Quelqu’un nous expliquera plus tard qu’il était originalement prévu de faire de Taytay la ville touristique par excellence mais que le projet a finalement été abandonné. On peut rapidement se rendre compte de cette précédente ambition du fait de l’énorme « Taytay » hollywoodien surplombant la ville.
Quelqu’un nous expliquera plus tard qu’il était originalement prévu de faire de Taytay la ville touristique par excellence mais que le projet a finalement été abandonné. On peut rapidement se rendre compte de cette précédente ambition du fait de l’énorme « Taytay » hollywoodien surplombant la ville.
Etant donné la quasi absence de touristes, les pensions de la ville se comptent sur les doigts d’une main amputée et nous sommes donc forcés d’aller à l’auberge un peu plus aisée (et coûteuse) que d’habitude. L’endroit est tout de même charmant, situé à flanc de colline et donnant sur la baie de la ville.
Première grosse surprise, dès 19h, tout est mort ! Nous qui avions décidés d’aller manger un petit bout dans les cantines* de la ville, il y a à peine un chien en rue et un karaoké en activité. On déniche tout de même une mini cantine où on fait connaissance avec Conchitta et son mari, les tenanciers, qui commencent à nous faire goûter gratuitement toute une série de plats. On repassera finalement à chaque fois chez eux et on leur laissera quelques chocotofs avant de quitter Taytay 🙂
On a pu découvrir les coins cachés des villes, les slams, ces quartiers pauvres assez denses faits de maisons en taules ou bambous. A Taytay, ceux-ci étaient en bords de mers, les maisons étaient donc sur des pilotis avec des planches bancales pour se déplacer au-dessus de l’eau. (Nous n’avons pas pris de photos pour ne pas déranger leur intimité).
En passant par la, on aura appris auprès d’enfants jouant sur la plage à ouvrir une noix de coco fraîchement tombée de son cocotier.
On s’est aussitôt exécuté !
Au final, on se sera beaucoup promené, on aura aussi visité le beau vieux fort espagnol de la ville et on aura fait figure d’apparition biblique l’espace de deux jours dans cette petite ville paisible.
Notons également la sympathique rencontre sur le chemin pour prendre le bus avec de « jeunes » écolières (entre 16 et 18 ans, mais qui font entre 12 et 14 ans…), nous demandant quelle lotion blanchissante on utilise pour garder une peau si blanche. Héhé !
El Nido, l’eldorado des vacanciers est notre prochaine cible !
* Depuis Port Barton, nous avons pu nous rendre compte que nombre d’habitants se rendent dans des « Canteen » ou « Eatery », tenues par des habitants et disposant de quelques tables. Dans ces endroits, un mini buffet de une à quinze casseroles sont disposées, contenant des plats typiques du coin. On montre alors le plat qu’on voudrait pour accompagner une (ou deux) portion(s) de riz et on mange le tout pour un prix dérisoire. C’est l’occasion de cotoyer et parfois de tailler la bavette avec des locaux, pas toujours habitués à avoir des gens d’ailleurs.
Agathe says:
Merci pour ces récits!
C’est gai de vous suivre à travers eux.
Bonne route!
Cath says:
Quel dépaysement et quelles belles rencontres vous faites!
Et c’est vrai qu’on est chaque fois content de lire vos récits !
On a un peu l’impression de voyager par procuration..
Bisous de nous tous.
Cath says:
Et vive Saint-Nicolas!