Hué et Phong Nha

Le 1 octobre 2018

(En construction)

Le trajet de Hoi An à Hué n’est pas vraiment très long, à peine quelques heures. C’est donc en fin de matinée que l’on débarque dans cette ancienne capitale impériale du Vietnam. Auparavant, (historique rapide sur la dynastie des Nguyen, etc). Pendant la guerre du Vietnam, la plupart des bâtiments de la cité ont été soit détruits soit fortement endommagés. Heureusement, les éléments endommagés sont à présent restaurés ou en cours de restauration.

Une fois nos affaires déposées dans le dortoir, nous cassons la croûte avant de finalement décider de visiter la cité impériale aujourd’hui : ça risque d’être un tout petit peu short niveau temps mais au moins il devrait y avoir moins de monde. Surtout, Gaetane repart pour la Belgique demain dans l’après-midi et il serait dommage qu’elle quitte Hué sans avoir pu en voir l’attraction principale ! Il faut qu’on profite d’elle à fond avant qu’elle parte ! Deux heures environ est ce dont nous disposons pour faire le tour du site, let’s go !

La cité impériale est recluse dans une large enceinte de remparts encerclée de douves. A l’intérieur de ces remparts extérieurs, la cité à proprement parler bénéficie de sa propre enceinte et de ses propres douves, fournissant au complexe impérial une double protection. Une fois la première douve franchie, nous traversons une grande place face à un fort battant pavillon vietnamien en direction de la seconde douve et de la porte de la cité interdite de Hué. C’est bon, on est à l’intérieur !
Et on a bien fait d’arriver si tard : le soleil est maintenant dans sa course descendante et la lumière met en valeur le décor superbe que nous traversons. Des grandes salles de cérémonie aux allées plus informelles et aux jardins bien entretenus, nos déambulations nous amènent dans les coins reculés du grand complexe. Difficile d’être plus gâté que ça, d’autant que la fermeture approchant, le site se vide de visiteurs tandis que le soleil devient de plus en plus rasant. Finalement, après une visite presque aussi complète qu’on aurait pu l’espérer, nous prenons tranquillement le chemin de la sortie, non sans avoir perdu l’espace d’un instant Francé au milieu de tous les bâtiments.

Etant donné que c’est le dernier jour et la dernière soirée avec Gaetane, il faut en profiter à fond ! Allons donc boire un verre ! Après quelques hésitations, nous jetons finalement notre dévolu sur un bar au décor très guerrier ; en effet, les murs et le plafond sont couverts d’objets et de répliques liés à la guerre du Vietnam. Mais nous ne venons pas pour le décor, nous venons pour un bon verre et un bon billard ! Ensuite, la soirée se poursuit dans un petit resto du coin, avec cocktails, bières et burgers au menu ! Un serveur de l’endroit nous apprend même quelques rudiments de vietnamien (que serons malheureusement vite oubliés pour la plupart…). Le ventre bien rempli, il est enfin temps de rentrer à notre auberge pour la dernière nuit de notre amie avec nous.

Départ de Gaetane, jour-J. Tandis que les filles se lèvent sans problèmes, Paul, lui reste au lit. Il semblerait qu’il soit un peu tombé malade durant la nuit et encore maintenant, il ne se sent pas bien. Francé et Gaetane le laisse donc récupérer un peu au lit et passent la matinée à elles deux, se promenant, allant boire un petit café et repérant déjà l’arrêt du bus qui doit mener Gaetane à l’aéroport. Finalement, en début d’après-midi, il est temps de dire au revoir à notre amie, avec des embrassades pleines d’émotions. On se reverra dans quelques mois en Belgique !

Gaetane partie, Paul encore un peu malade, on ne fera plus grand-chose de la journée, juste repos et planification de la suite. Nous réservons également notre billet de bus pour le lendemain matin vers notre prochaine étape, le parc national de Phong Nha, célèbre pour ses grottes gigantesques, dont la plus grande du monde !

Au matin, il est temps de quitter Hué. Pas de bus de nuit, juste un bus de jour qui devrait mettre quelques heures pour arriver en fin d’après-midi au parc national de Phong Nha. Le paysage défile, les plaines se succèdent jusqu’à ce que de grandes falaises calcaires commencent à se dresser au bord de la route : nous arrivons à destination ! Le plan, c’est de rester deux nuits et deux jours ici, enfin un endroit plus calme, à l’abri de l’agitation des villes. Quel bien ça fait de se retrouver entouré de nature et avec si peu de motos ! Il semblerait d’ailleurs que nous ne soyons pas les seuls à qui ça fait du bien car de nombreux autres touristes sont présents également et la petite ville à l’entrée du parc est exclusivement tournée vers le tourisme. Ce soir, nous irons simplement faire un tour à un petit restaurant avec, pour rendre Francé heureuse comme tout, un bébé doggo qui se laisse bichonner. Puis au lit !

Première journée, il fait assez couvert. Bon c’est sûr que quand l’activité principale du coin, c’est les grottes, c’est moins problématique mais tout de même. Aujourd’hui, on va faire la balade touristique la plus accessible. De la bourgade où nous sommes, d’innombrables embarcations se pressent pour transporter les visiteurs vers la grotte de *****. Après avoir rejoint quelques personnes pour diviser le prix du bateau, nous nous avançons lentement le long de la rivière, entre les falaises calcaires et les villages, dont les églises émergent. Une heure plus tard, l’embarcation pénètre dans la grotte et nous accostons. Bien que petite comparée aux autres cavités du parc, cette grotte est tout de même splendide. Partout, d’énormes formations calcaires se dressent ou sont suspendues au-dessus de nos têtes, formant un décor grandiose. Finalement, nous émergeons et le bateau nous ramène à la ville. Cette petite balade aura constitué une entrée en matière pour la suite, demain.

Bien que le parc comporte parmi les plus grosses grottes du monde (et d’ailleurs la plus grosse), nous n’irons malheureusement pas les voir. En effet, il faut en général au moins trois jours pour la plus proche, et jusqu’à sept jours pour pouvoir visiter la fameuse recordwoman en taille. Et ces expéditions ont évidemment un certain coût, tant pour la préparation que pour l’accompagnement. Ce sera donc hors de nos moyens, dommage… Pas grave, il ne faut nécessairement voir d’énormes grottes pour voir des belles choses !

Pour notre deuxième jour, la grotte que nous irons visiter sera un peu plus loin et cette fois, c’est par la route qu’on l’atteint. Le temps est magnifique, et quel meilleur moyen de transport que la moto dans ces conditions ? Nous louons donc un deux-roues, une automatique un peu poussive, puis prenons la direction d’une large voie sans issue de la bourgade ; aujourd’hui, c’est Francé qui va prendre le guidon ! Il faut donc qu’elle s’entraîne un petit peu. Un tour, deux tours, trois tours, c’est bon, elle est presque en confiance ! Cette fois, c’est parti pour la route, Francé qui conduit, Paul en passager, à travers le magnifique paysage karstique.

Une petite heure de route, puis Paul reprend le volant. Francé est contente d’avoir un peu conduit mais conduire une moto, c’est quand même conduire : elle n’aime pas trop ça. Plus tard, nous arrivons enfin à la grotte de *****. Un peu plus impressionnante que la première que nous avons visitée, cette cavité qui débute par une immense salle est accessible d’un point relativement élevé, jusqu’où il nous faut grimper. C’est à l’entrée qu’une surprise nous attend ! Alors que nous descendons dans la première grande salle, nous croisons un couple d’israéliens avec qui nous avions fait la connaissance à Dalat ! Comme quoi, en voyage, le monde est petit… Après quelques mots, nous les laissons pour continuer la visite. De nouveau, la grotte est magnifique et les concrétions calcaires, géantes. Chacun de nous choisit sa plus belle stalag(m/t)ite 😀 . Puis il est temps de sortir.

Pour retourner jusqu’à notre logement, une route particulière s’offre à nous ; une route qui faisait autrefois partie de la fameuse piste Hô Chi Minh, cet ensemble de sentiers permettant le ravitaillement et le déplacement de troupes par le Viêt Cong durant la guerre du Vietnam. La fin de l’après-midi approchant, la lumière devient rasante et les paysages qui s’offrent à nous lors de notre retour n’en sont que mieux mis en valeur. C’est vraiment superbe ! Avant de rejoindre enfin la grande route et notre ville, un dernier panorama de rizières verdoyantes sur fond de falaises s’offre à nous. Et le soleil se couche. Difficile de quitter des yeux de telles scènes… Mais il ne faut pas trop tarder car notre car de nuit part ce soir, pour rejoindre enfin la capitale du pays : Hanoi !

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