La boucle de Mae Hong Son

Le 13 juillet 2018

Après quelques jours simples dans la ville de Chiang Mai, nous empaquetons nos sacs pour faire une boucle à moto dans la région de Mae Hong Son.
Objectif, +600 km en 7 jours sur des routes de montagnes ! A deux sur la moto, Paul conducteur, Francé porteuse du sac-à-dos.

A Chiang Mai de bon matin et plein de motivation, nous laissons un gros sac à l’auberge, vu qu’on reviendra au même endroit après cette semaine, puis nous allons à la recherche d’un loueur de moto. Nous avons une petite liste, mais le premier visité, Mr Mechanics, nous convient très bien.
On nous propose une moto en très bon état de 125cc, car faut de la puissance pour être à deux plus le sac dans les dénivelés ! On négocie le tout pour un bon prix avec assurance (240 baths).
Papiers signés, casques enfilés, c’est parti ! Sauf que… nous sortons à peine du garage, que la première pluie du séjour commence à tomber. Pas grave, la motivation y est toujours, suffit de mettre notre poncho-KW et on est ready.
Ce qu’on ne savait pas à ce moment-là, c’est que cette pluie durera quasi tout le séjour haha !
 

Notre itinéraire, +600 km en 7 jours

Jour 1 : Chiang Mai – Mae Chaem

Pour quitter la ville, il nous faut prendre les grands axes. Pas très folichon, mais heureusement ce n’est pas l’heure de pointe, le trafic est assez fluide. Une grande route toute droite pendant des dizaines de kilomètres, ça permet à Paul de prendre connaissance avec la nouvelle bécane.
Après quelques minutes, nous sommes déjà trempés, nous faisons le plein d’essence puis nous nous arrêtons pour le diner dans une petite gargote.
 

Prête pour le départ
Le tenancier est tout heureux de nous accueillir. Ne parlant pas anglais, il tente de savoir ce qu’on aimerait manger. On pointe du doigt des nouilles et des boulettes de viande, ok pour lui. Il demande alors à sa femme de nous concocter quelque chose avec ça, mais on dirait qu’elle rouspète un peu car il semblerait que ça ne soit pas dans le menu habituel. Pas grave lui dit-il.
Nous voyant manger avec leurs baguettes, le monsieur nous apporte des fourchettes et cuillères, la honte…
 
On a quitté la grande route et nous commençons l’ascension. On réalise l’ampleur des dénivelés ! Même si on a une bonne moto, on doit souvent passer en première. Francé doit parfois même descendre dans les côtes dans les chemins caillouteux.
Malgré les montagnes russes, la route est très agréable, bien large et son état est quasi nickel. En plus il n’y a personne ! Le seul problème, c’est que ça consomme beaucoup et il nous faut déjà reremplir le réservoir. Dans un petit village on trouve une petite pompe à essence playmobil et on s’arrête pour une glace.
 
Une pompe à essence Playmobil
C’est le début de la saison des pluies et ça se sent ! Il faut faire gaffe aux tournants serrés dans les pentes. Malgré cette bonne quantité d’eau, nous traversons des paysages arides, il faudra encore un peu de pluie pour redonner du vert à tout ça.
 
Les paysages brûlés
Après nos 130 premiers kilomètres et un bon mal de fesses, nous voici à notre première étape, Mae Chaem. Petite ville agréable sans grand attrait, on est juste là de passage. Nous avions repéré le Kwan Lah Homestay sur internet où nous sommes accueillis par deux drôles de chiens aux yeux globuleux.

Après s’être installé, on part à la recherche d’un endroit où manger. Zut, on s’y est pris un peu trop tard, 19h et tout est déjà fermé (on se croirait à Taytay aux Philippines). On cherche encore et on voit au bout d’un parking un hangar toujours allumé. On avance un peu hésitant alors que quelqu’un s’avance vers nous pour nous inviter à nous asseoir. Nous avons atterri dans un resto à BBQ ! Buffet à volonté ! Même si ça dépasse un peu notre budget habituel, nous sommes convaincus et on se laisse tenter par cette formule alléchante.
Nous avions déjà testé ce système au Laos, c’est un petit BBQ posé sur la table où on cuit des aliments dans l’eau et où on en grille en même temps. Viandes, poissons, légumes, nouilles, desserts et même frites ! On peut tout prendre qu’ils nous disent. Que demander de plus ? Ben une petite bière !
 

Notre auberge à Mae Chaem, Kwan Lah Homestay
Soirée BBQ !

Jour 2 : Mae Chaem – Mae Hong Son

Durant notre petit déjeuner à l’auberge, nous faisons un peu plus connaissance avec notre hôte. Très sympathique il nous offre du thé fait à partir des fleurs de son jardin. Il en est très fier et commence à nous expliquer tous les bienfaits que ça pourrait nous faire. Après quelques questions, il ne tient plus en place et nous demande de le suivre pour aller cueillir des graines afin qu’on fasse pousser cette fleur magique sur le sol belge. Il met le tout dans un sachet hermétique pour que ça tienne les quelques mois restants et nous offre des fleurs prêtes à être infusées. Avec tout ça on ne peut que bien aller !

On remonte sur notre bécane plein de motivation. Notre hôte nous a dit que la route serait plus simple cette fois. Après quelques kilomètres dans les vallées vertes ou brûlées, on s’arrête pour le diner à une table dans un petit village d’agriculteurs.
 

Notre hôte cueille des graines pour qu'on fasse pousser ses fleurs en Belgique
Finalement, la route est tout aussi compliquée que le premier jour, mais en plus, on ne croise plus de pompe à essence… La prochaine est à 40km, ça va être chaud ! On voit la jauge descendre drastiquement. Il faut qu’on économise le plus possible, on va doucement et on n’utilise pas le moteur dans les descentes.
On avait en plus décidé de faire un détour pour aller sur un point de vue d’où on peut voir des champs de tournesols. Avec la pluie, on ne voit rien à 3m et il n’y a aucune fleur. Zut… Nous qui sommes quasi à sec (on parle bien de la moto, pas vraiment de nous), ça valait bien la peine… Il faut sans doute venir ici à une autre saison.

Ouff c’est après avoir dépassé la réserve depuis un bonne vingtaine de kilomètres qu’on arrive enfin à une petite pompe de quartier. C’était tout juste !
 

La super vue des tournesols
Une petite pause sans la pluie !
Quelques kilomètres plus loin on arrive dans la petite ville de Mae Hong Son où on décide de dormir deux nuits. On s’installe dans une petite auberge très bon marché au bord du lac. Repos pour la fin d’après-midi, on visitera les alentours demain.
La ville a l’air déjà d’être un peu plus connue des touristes. On craque et on s’offre un bon burger frites dans un resto comme souper ! Miom !
 

Jour 3 : les alentours de Mae Hong Son

La ville est très mignonne avec son petit lac et ses lumières, mais les attractions plus populaires sont hors de la ville.

On chevauche notre monture (sans sac cette fois, nettement plus agréable) et on s’en va parcourir les villages et paysages du coin.

Premier arrêt, le très joli pont en bambou de Su Thong Pae. Celui-ci surplombe les rizières et mène à un temple bouddhiste en haut d’une colline. Il est vraiment mignon et change des ponts classiques. On le traverse pour visiter le temple. Nous sommes quasi à la frontière du Myanmar et on remarque qu’il y a des inscriptions en birman à l’entrée.
Là-haut, ça souffle bien fort, mais c’est d’autant mieux, car les fidèles accrochent des petites plaques en bois comme offrandes qui font de la musique dans le vent.
 

Le pont en bambou de Su Thong Pae
Le pont en bambou de Su Thong Pae
Un pont en bois cette fois
Le temple en haut du pont en bambou de Su Thong Pae
Les offrandes qui carillonnent dans le vent
Arrêt suivant, Moo Ban Rak Thai, un village chinois ! Oui, nous sommes dans le nord de la Thaïlande à seulement quelques mètres du poste frontière birman, mais ce village est chinois ! (Alors que la Chine est encore bien loin). Les birmans quant à eux ne peuvent pas passer la frontière, elle est fermée aux civils. Drôle de combinaison.
Les chinois sont ici depuis qu’ils ont été chassés par les Communistes de leur pays vers le Myanmar (à l’époque la Birmanie). C’est ensuite le Myanmar qui les a chassés à son tour. C’est pourquoi un grande communauté chinoise est située en Thaïlande à la frontière birmane.
On peut encore trouver de nombreuses personnes ayant le statut de réfugié.
Malgré le fait que personne ne puisse passer la frontière Myanmar-Thaïlande, on trouve dans la région des villages de réfugiés birmans. Ces derniers ont fui leur pays en raison des persécutions contre les minorités ethniques et ne peuvent pas quitter leur village car ils n’ont pas de papiers thaïlandais (ils ne peuvent donc pas travailler ou faire quoique ce soit d’autre).

Il paraît qu’à Moo Ban Rak Thai, pendant la haute saison, les touristes chinois se déplacent en car pour visiter cet endroit, mais aujourd’hui il n’y a pas un chat. Il drache en plus ! (comme d’hab)
 

Les 2min sans drache à Moo Ban Rak Thai
Entre les stands de souvenirs, les restaurants fermés et la reconstitution de la muraille de Chine, une petite madame nous aperçoit et nous appelle en musique pour venir manger à sa petite gargote. Avec un tel accueil on ne peut qu’accepter ! Elle est toute heureuse de nous voir, rigole, chante et danse avec la radio chinoise. Son anglais est très limité mais on comprend qu’elle fait des soupes de nouilles (évidemment 😉 ) C’est parfait pour nous.
Elle nous aide à retirer nos ponchos trempés pour les faire sécher. Et en attendant que le repas se prépare, elle nous sert un bon thé chaud. On est bien sur sa petite terrasse couverte avec la pluie qui tombe en averse dehors.
 
On attend que la pluie se termine au village chinois de Moo Ban Rak Thai
Elle nous sert une des meilleures soupes de nouille de tout notre voyage (et on a de quoi comparer !) un vrai régal ! La petite dame s’assied près de nous et nous regarde toute contente. Elle tente de communiquer avec nous, mais pas facile, ça la fait rire. Une fois terminé, on reste en attendant que la pluie passe. Elle a soudain l’envie de coiffer les cheveux de France-Elise « Avec plaisir, amuse-toi ! ».
La pluie s’apaise, on va y aller. La dame toute heureuse nous dit qu’elle nous offre le thé et nous aide à enfiler nos ponchos. Xièxiè ni !
 
Une soupe trop bonne !
La petite madame fait des tresses à Francé
Vu qu’il fait trop moche, on décide de faire le tour du village en moto. On tourne autour du lac puis on suit la direction d’un point de vue. Un peu distrait, on arrive pile devant un check-point de la frontière. Un militaire se lève en nous voyant. Oups… on n’est pas censé se trouver ici… On fait demi-tour doucement.
Sur le chemin du retour on croise encore de nombreux agriculteurs travaillant dans de magnifiques paysages.
 
Des agriculteurs qui récoltent les choux-fleurs
Le soir on va sur le marché de nuit. On trouve toute une série de spécialités locales qui feront notre buffet pour le souper. Trop bon ! Ensuite vite au dodo car demain on redémarre vers Soppong.
 

Jour 4 : Mae Hong Son – Soppong

Après un pancake pour Paul et un porridge pour Francé, on démarre pour notre 4e jour de route. En quittant Mae Hong Son, on passe devant la « Fish Cave », boh pourquoi pas aller voir ça tant qu’on y est. On arrive dans un joli parc boisé et fleuri, parfait pour le pique-nique. Au fond se trouve un lac avec plusieurs centaines de carpes dites sacrées !
 

Le parc de la Fish Cave
La Fish Cave avec toutes ses carpes
La route vers Soppong est nettement plus simple mais il fait toujours aussi moche, si bien qu’après 4 jours sous la pluie, on n’a plus du tout envie de visiter les différentes grottes se trouvant sur le chemin. Juste envie d’être au chaud devant un bon film. On fait alors route vers l’auberge que nous avions réservé à l’avance et là, magie ! Nous arrivons au Soppong River Inn, un endroit magnifique. Chambres splendides, terrasse couverte surplombant la rivière, des fleurs partout. On le recommande à tout le monde 😉 Parfait endroit pour se poser un peu ! Paul, crevé de conduire depuis 4 jours sur cette route compliquée, tombe dans les bras de Morphée pendant plusieurs heures alors que Francé fait la Bougeotte.
 
Vive la saison des pluies !
La petite terrasse du Soppong River Inn
Une fois l’heure du souper, Francé réveille Paul pour qu’on aille manger dehors. C’est juste à ce moment-là que survient une panne de courant dans toute la ville. Mmmmh pas le meilleur moment ça. On décide alors d’aller au 7-eleven le plus proche, là il devrait y avoir de la lumière et à manger. Et de fait, le supermarché brille dans la nuit. Nous qui étions résignés à manger des crasses bien chères comme souper, on aperçoit grâce à lumière du magasin une petite cantine toute sombre. Super ! On y a même droit à un dîner aux chandelles.
Les crasses du 7-eleven seront pour demain matin 😉
 
Petit dej au 7-eleven de Soppong

Jour 5 : Soppong – Pai

C’est un peu triste que nous quittons la petite auberge toute mignonne de Soppong. Ce genre d’endroit ne donne qu’une envie, celle de rester encore et encore (surtout quand il pleut). Mais bon, il faut bien passer à l’étape suivante : Pai, un repère bien connu de backpackers, hippies et hipsters en tout genre.

Le trajet est relativement aisé, suivant la route principale pour franchir une petite montagne avant d’arriver à Pai. A mi-chemin, nous pouvons déjà croiser plusieurs touristes en moto alors que nous en avions à peine croisés jusqu’ici. Finalement, après deux heures de route, nous arrivons dans la circulation plus dense de Pai, direction notre auberge ! Le hic c’est qu’on a un peu du mal à la trouver, au milieu de toutes les autres, d’autant qu’elle est située au-delà d’un pont de bambou que les motos ne peuvent pas passer. Heureusement, nous parvenons à y arriver et Francé assure le check-in tandis que Paul fait le tour à moto par un pont plus solide. Cette fois, c’est un mignon petit bungalow que nous aurons pour un séjour de 2 nuits !
 

L'entrée de notre guesthouse
L’après-midi a commencé et nous nous baladons à la recherche d’un endroit pour manger notre dîner. Dans la rue principale, tous les restaurants et les auberges très soignés proposent des plats tout simplement bien trop chers pour nous et c’est finalement un peu plus loin que nous retrouvons une petite gargotte sans prétention cuisinant les grands classiques thaïs pour un prix acceptable. Nous rentrons ensuite rapidement car la pluie se met à tomber à nouveau. On est bon pour une petite sieste et la Bougeotte encore, le temps que ça passe.

Le soir venu, il s’agit de ne pas manquer le marché de nuit du soir. Les marchés de nuit, c’est notre dada car on y mange bien, donc on est tout content d’y aller. Celui-ci est assez sympa mais très cher de nouveau ! Comparé à celui de Chiang Mai où nous allions tous les soirs, les prix sont quasi du double ! Entre autre car on y vend quasi que des mets occidentaux, rien de local à part des brochettes de viandes et des jus de fruits. De nouveau, nous poussons donc un peu plus loin dans la ville pour un plat à un prix correct mais tout aussi bon.
 

Jour 6 : Les alentours de Pai

Le lendemain venu, nous avons décidé de parcourir un peu les environs. On remonte donc encore sur la moto vers la première étape du jour, un grand Bouddha blanc surplombant la ville. Rapidement nous voilà en sueur après la montée mais la vue en vaut la peine.
 

Le grand White Buddha de Pai
La vue depuis le grand White Buddha de Pai
Le grand White Buddha de Pai
Un petit tour du Bouddha puis en route vers la deuxième étape de la journée, Santichon, encore un village chinois ! Si le premier était assez kitsch, celui-ci n’est pas en reste ! Nous arrivons même à une reconstitution à taille réelle d’un morceau de la muraille de Chine. Un petit chien nous aboie dessus et Francy ne peut pas s’empêcher de le mitrailler avec l’appareil : « Il est trop mignooooon ! ». Chien n°3452, mais bon, il est quand même mignon c’est vrai.
 
Le village chinois de Santichon bien kitsh
En haut de la muraille de Chine du village chinois de Santichon
Nous achevons notre balade dans ce Chinaland puis faisons une pause sur le chemin du retour pour un petit repas tardif et un café, tandis que la pluie reprend. Un monsieur du coin venu siroter un thé nous parle alors dans un anglais très limité pour essayer de nous convaincre d’aller manger ou boire chez lui. Avec la basse saison, il ne doit pas avoir beaucoup de monde le pauvre. On refuse gentiment, achete quelques mangues pour 3 sous à une jeune fille en face, puis rentrons en fin d’après-midi à notre petit bungalow.

Après un dernier passage au marché de nuit et un repas un peu plus loin, nous prenons des photos du paysage. Soudain l’appareil photo s’arrête. Nous réalisons qu’il a un petit problème de lentille. On tente bien de le réparer et on pense avoir réussi en le tripotant un peu mais le problème resurgit et nous devons finalement rendre les armes. Nous verrons demain à Chiang Mai.
 

Petite terrasse à Pai
Un temple bordé de coqs, ils représentent la réincarnation du roi

Jour 7 : Retour à Chiang Mai

On empaquette nos affaires et le lendemain matin, après un bon petit déjeuner, nous retournons enfin vers Chiang Mai. La circulation est bien plus importante que quand nous sommes partis, c’est un peu stressant mais finalement nous nous en sortons bien et arrivons à notre repère.

Etant donné que nous ne devons rendre la moto qu’à midi le 8ème jour, nous décidons d’en profiter un maximum et d’aller jeter un œil le lendemain matin à l’un des temples les plus importants de la région, le Wat Phrathat Doi Suthep sur une colline dominant la ville de Chiang Mai. De nouveau, il y a pas mal de circulation dans mais ça se calme finalement en montant la colline. Notre appareil photo ne fonctionnant plus, nous serons contraints de faire des photos de mauvaise qualité avec la téléphone mais ça ne nous empêche pas de profiter du beau temple et de la belle vue. Mais ne traînons pas trop car il faut rendre la moto ! (On a tout de même le temps de se prendre des petites brochettes de viande et un ananas comme déjeuner)
 

Au Wat Phrathat Doi Suthep
Moteur au repos, nous redescendons la colline avec tout juste assez d’essence et prenons la direction du concessionnaire. Seulement, un petit couac se présente sur notre route : il y a un contrôle de police. Evidemment, ils ciblent principalement les touristes et si ceux-ci ne sont pas en ordre, font payer des amendes qui seraient en réalité plutôt de « l’argent pour service rendu » ou tout simplement un pot-de-vin. Ils nous arrêtent et nous tendons le permis international de Paul. Seul hic, il faut un permis moto pour conduire notre engin (ce n’est pas comme un scooter de chez nous, c’est plus puissant) et nous nous retrouvons donc à payer l’amende (de 10€). On nous remet même un papier permettant de circuler trois jours sans risquer de nouvelle amende… Tout ça alors qu’il nous restait 2 malheureux kilomètres sur plus de 600 parcourus… Pas de bol. On rentre donc un peu déprimé par ça et par notre appareil photo qui ne fonctionne pas non plus.

Au final, nous irons le lendemain remettre notre appareil chez un réparateur spécialisé qui nous propose de nous facturer la réparation uniquement s’il parvient à le réparer. Il faudra juste attendre quelques longs jours, jours au cours desquels nous en profiterons pour avancer au maximum dans la Bougeotte et se poser une fois de plus un bon coup. On trouvera même une boulangerie française dont on profitera un peu trop… Sans oublier que c’était le premier match de coupe du monde de la Belgique face au Panama ! On ira voir le match dans un bar du coin. Et heureusement, ils ont gagné !
 

Découverte d'une boulangerie française
La mauvaise nouvelle finira néanmoins par tomber ces quelques jours plus tard : notre appareil n’a pas pu être réparé, il faudra acheter un nouveau. Nous verrons ça à Bangkok. Avant ça, nous allons à Sukothai !
 
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