Malacca, plein de festivités

Le 13 janvier 2018

Malacca (ou Melaka) fut une belle découverte ! On s’y est senti tellement bien qu’on a prolongé notre séjour pour y fêter le Nouvel An (on comptait le faire à la capitale à la base).

Cette ville a son centre inscrit au patrimoine de l’UNESCO où on y retrouve notre cher ami Chinatown.
 

Des chinoiseries
Décos chinoises
Après avoir été surpris de la multiculturalité à Singapour, on l’est d’autant plus en Malaisie.
Sachant que la religion de l’Etat est l’Islam, on ne s’attendait pas à voir tant de mélange.
Ici tout le monde se côtoie et s’entend bien entre chinois, indiens et malais.
Chaque ville aura son Chinatown et son Little India. Chaque ville aura ses temples bouddhistes, ses temples hindous, ses mosquées musulmanes et parfois même une église. (A Malacca il y a même la rue de l’Harmonie, on y on trouve quasi côte-à-côte ces trois premiers édifices.)
Les malaises couvertes et voilées sont à l’école avec les chinoises en petite robe d’été et les indiennes en sari.
Tout semble fonctionner parfaitement. Voici donc l’esprit malais très ouvert qui laisse à réfléchir.
 
Dans une mosquée
Dans un temple chinois
Notre séjour commença par un bel accueil.
Tout d’abord l’arrivée dans une immense auberge de jeunesse aux décors éclectiques et avec un super rooftop illuminé aux petites guirlandes et lanternes chinoises. Gérée par une bande de backpackers bénévoles, il y règne une bonne ambiance.
 
Le rooftop de l'auberge
Ensuite vient le moment de trouver à manger. C’est la question quotidienne du voyage « On mange quoi de bon pour pas cher ? ». On tente de repérer un coin sympa quand soudain on arrive à une sorte de festival de nourriture ! Waw cool, mais ça risque de coûter bien cher… Voyant nos regards curieux, des malaisiens viennent à nous et nous disent « Go go ! It’s free, just go don’t wait ! ». Que dire de plus ? En une soirée on a pu goûter gratuitement à toutes des spécialités locales, entrées, plats desserts et boissons.
Les habitants avaient l’air aussi heureux que nous en nous donnant leur nourriture, on a eu droit à des selfies et des photos pour un journal local (on pense).
Après s’être rempli l’estomac, le show ! On a eu droit à un méga spectacle de danse au son de Noël. Même le père Noël est passé, faisant des photos avec les enfants.
On nous a expliqué qu’ils organisent un buffet gratuit (appelé « Open house ») et un spectacle de ce genre pour chaque religion, ici Nöel, le Nouvel An chinois, la fête des Lumières hindoue et la fin du Ramadan. Et tout le monde participe aux fêtes de chacun !
 
L'Open House de Noël
Le show de Noël
Le Père Noël sans barbe (on est en Asie normal ;-) )
Les jours suivants, on s’est beaucoup baladé comme toujours. Le centre historique de cette ville est vraiment typique avec ses petites shophouses chinoises, ses lanternes, ses temples, l’odeur de cuisine et d’encens.
 
Petites maisons du coin
Durant notre séjour nous avons visité deux maisons.
Tout d’abord une maison typique malaise toujours habitée. Son propriétaire nous a fait visité son petit musée vivant. Cette maison est en carré avec un atrium au milieu. Il n’y a pas de murs au centre, tout est ouvert pour avoir de l’air.
 
Les beaux rideaux roses !
L'atrium
Visite d'une petite maison malaise
Visite d'une petite maison malaise
Ensuite, une maison d’une riche famille de Baba et Nyonya. C’est ainsi qu’on appelle le couple formé d’un immigré chinois marié à une résidante malaise. Cette union courante en malaisie a créé sa propre culture en mixant totalement chinois et malais. Les familles de Baba et Nyonya parlent donc un patois malais-chinois en créant des mots avec moitié de l’un et moitié de l’autre. Ils mangent des plats avec ingrédients chinois et malais mélangés. Il existe même des restaurants servant de la nourriture uniquement Nyonya (les babas étant les hommes et les nyonyas étant les femmes issus de la fusion des cultures).
(Nous n’avons pas pu prendre de photos)
 
Le gang !
Monsieur Muscle, celui qui a lancé le bodybuilding en Asie a droit a une statue !
Les fameux "tuk-tuk" de Malcca. Ils font de la musique en plus !
Pika Pika !
C’est le week-end, les rues s’animent. Ici c’est chaque semaine le marché nocturne où on peut acheter plein de babioles et surtout manger plein de bonnes choses ! (Oui manger est souvent le but de notre journée, tout est tellement bon ici :D).
 
Des calamars frits
Du thé
De jolies patisseries
Perdu au milieu des rêves
Des dim sum
C’est ici qu’on a pu voir nos premiers « begpackers », nom formé en assemblant les mots « backpackers » (voyageurs en sac-à-dos) et « beggar » (un mendiant). C’est une nouvelle génération de voyageurs qui font de la musique ou vendant des petites choses pour financer leur voyage autour du monde.
Nos avis sont un peu balancés, à fois c’est un fameux challenge de faire son voyage sans argent, en se débrouillant et en faisant des petits boulots, mais en même temps on trouve ça déplacé de demander de l’argent dans des pays où les locaux n’ont parfois quasi rien.
En Asie, la mendicité est mal vue. Quelqu’un mendie par besoin pour manger ou se loger, alors que certains begpackers affichent des écriteaux disant « Je veux aller en Indonésie. Supportez-moi ! ». Bref c’est un sujet à controverse parmi les voyageurs 😉
 
Les begpackers
Minuit 1er janvier, Happy New Year !!! Nous avons fêté ça avec nos hôtes autour de jeux et de musique. On a pu voir les feux d’artifices à 360° du haut de notre rooftop.
 
Les jeux
Happy New Year !
Happy New Year !
Malacca est une ville vraiment agréable à vivre. A la fois animée dans les rues touristiques et paisible dans les rues adjacentes. Le tout dans un cadre typique et préservé.
Il suffit de traverser le fleuve pour aller à Little India et découvrir d’autres saveurs.
Etape suivante la grande et fameuse Kuala Lumpur ! On espère que la capitale nous réservera autant de surprises.
 
Francé et les chiens
On mange indien :-)
(Remarquez comme on a fait plein de photos de France-Elise pour montrer comme elle sourit !)
 
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