La grande ascension du Mont Rinjani

Le 26 mai 2018

Au cours de notre voyage, quelques fois s’est présentée l’opportunité d’effectuer un trek ou une randonnée jusqu’au sommet d’une montagne. Cela a notamment été le cas du côté de l’état de Sabah, dans la partie malaisienne de Bornéo où l’ascension du mont Kinabalu est très prisée. Cependant, jusqu’à présent, nous y avions toujours renoncé. Tout d’abord, en raison du dos de Francé qui est toujours sensible et lui procure des douleurs lors des marches trop longues et accidentées. Paul aurait pu le faire tout seul/rejoindre un groupe, mais c’est quand même moins chouette, surtout que les activités de substitution ne manquent pas. Ensuite, les coûts des expéditions étaient souvent assez chers. Finalement, l’effort à fournir était aussi relativement significatif et Francé n’était pas sûre d’y arriver.
L’arrivée de Charles et le faible coût de l’ascension du Rinjani ont cependant rendus les choses possibles. En effet, avec notre ami à nos côté, Paul avait quelqu’un pour l’accompagner dans l’ascension et le trek de 3 jours et de 2 nuits. Francé devait visiter les environs pendant ce temps. Néanmoins, après de longues hésitations, elle a tout de même décidé de se joindre au groupe et de se lancer dans ce grand challenge, au plus grand bonheur de Charles et Paul ! Au pire, elle pourra toujours rebrousser chemin si vraiment elle n’y arrive pas.

C’est donc sur ces bonnes résolutions et notre esprit tourné vers l’ascension du volcan que nous quittons de bon matin le bateau et l’équipage qui nous ont assuré le transfert de Labuan Bajo à Labuan Lombok. Une voiture vient nous chercher directement sur les quais afin de rejoindre Senaru, petit village sur le flanc du mont Rinjani où nous passerons la nuit avant l’ascension.
Tout est compris dans le prix, du taxi à la nuit dans la guesthouse où l’on nous dépose. Et tout se déroule comme prévu, ce qui nous rassure vu la façon très informelle de procéder. On manque juste un peu d’informations et c’est à nous de nous inquiéter de ce qu’il se passe pour la suite, du matériel dont nous avons besoin, … Pas grave ça. Arrivés en cours de matinée à notre auberge, nous avons toute la journée pour nous reposer et avant tout, profiter d’une bonne douche, après 3 jours dans l’eau salée !
Le climat est très agréable puisque nous sommes en montagne. Une petite sieste suit rapidement et bientôt, c’est déjà la soirée. Un bon souper puis déjà au lit : les prochaines journées seront chargées ! A commencer par un réveil à 6h pour le lendemain.

Une fois que l’alarme du réveil a sonné, il faut se remettre les idées en place. Aujourd’hui, nous commençons l’ascension ! Nos sacs sont prêts depuis hier. Charles portera son gros sac allégé, avec seulement le nécessaire (vêtements, sac à viande, eau,…) tandis que Paul portera le gros sac de Francé, allégé également. Cette dernière sera sans sac, afin de préserver au mieux son dos !

Le programme des trois jours de trek est le suivant :

  • Le premier jour, depuis le village de Sembalun, nous atteignons le rebord de la caldera, où nous campons.
  • Le deuxième jour, nous grimpons avant l’aube jusqu’au sommet à 3 726 mètres, pour le lever de soleil. Ensuite nous traversons la caldera, nous descendons au lac et remontons jusqu’à l’autre bout où nous campons à nouveau.
  • Enfin, le dernier jour, nous redescendons de l’autre côté du volcan, jusqu’à atteindre le village où nous logions.

 

Voici notre itinéraire des 3 jours
Le départ du trek se fait de l’autre côté du volcan à 1h de route, un pick-up passe donc nous chercher et nous montons dans sa benne. En chemin, il passe chercher deux autres personnes, un couple de français, qui nous accompagneront pour le trek. Ils semblent avoir le même niveau que nous, ce qui nous soulage un peu. On ne sera pas des boulets à priori. Nos trois porteurs et notre guide embarquent un peu plus loin également tandis que Francé et Paul louent une grosse veste pour affronter les conditions du sommet. C’est essentiel car il ferait 0°C là-haut ! Une fois tout le matériel et les personnes dans la benne, le pick-up redémarre et effectue une dernière étape pour nous puissions nous enregistrer aux registres du parc national.
Enfin, le véhicule s’arrête définitivement et tout le monde s’élance pour le premier jour d’ascension. Nous sommes à Sembalun à 1 050 mètres d’altitude.
 
Ca y est ça commence, en douceur heureusement
Le début est facile. Le temps est très agréable, la pente relativement faible, le chemin chouette et nous avançons donc à un très bon rythme atteignant rapidement le premier, puis le second poste, où nous prenons notre dîner.
 
Ca parait facile vu comme ça
Paré pour l'ascension !
Parée pour l'ascension !
La brume s’est levée et enveloppe de partout le poste. Il fait déjà bien plus froid et nous mettons temporairement notre veste pour éviter un rhume éventuel. Quelques autres groupes font également l’ascension et partout nous voyons des trekkers au repos tandis que les porteurs s’affairent pour le repas. Ces derniers sont tout simplement surhumains ! En simple slashs, ils transportent sans soucis deux grands paniers placés à chaque extrémité d’une large tige de bambou et dont la masse atteint facilement 40 kg au début au premier jour ! Malgré ça, ils sont encore bien plus rapides que nous et n’hésitent pas à nous encourager. C’est carrément déprimant mais surtout impressionnant ! Sans compter qu’ils ont des talents de cuisinier.
 
Un porteur, une espèce surhumaine
Notre dîner est délicieux, un vrai festin. Nous qui pensions avoir pendant 3 jours du riz , on est super content. On a même droit à une canette de coca.
Une fois le repas terminé, et après une bonne pause, il est temps de redémarrer.
Notre guide qui cuisine avec les porteurs
READY!
Première pause de midi ! Tous nos repas furent excellents.
Cette fois, la pente est bien plus inclinée et tandis que la brume est toujours présente, nous mettons un peu plus d’efforts pour grimper. Comme pour la première partie, Charles part rapidement devant et bientôt, il quitte la vue de Paul et Francé. On n’a pas trop idée où se trouve notre guide, mais heureusement le chemin à suivre est clair. On traverse des petits bois, la verdure commence à diminuer.
 
Mais pourquoi descendre quand on doit monter !
Les pauses sont à présent plus fréquentes et les bonbons reçus par Francé avec le colis commencent à faire les frais de notre ascension. Le dos aussi se fait sentir, ce qui n’augure rien de bon. Néanmoins, quelques heures plus tard, nous parvenons à rejoindre Charles qui nous attend sur le bord de la caldera depuis un moment déjà. Nous avons atteint les 2 680 mètres, il fait bien plus froid ici et tout le monde enfile rapidement des vêtements chauds tandis que les porteurs arrivent.
 
La brume arrive
Quelques instants plus tard, les tentes sont montées et à 16h, nous voilà déjà emballés dans un bon sac de couchage à attendre le souper. On sent déjà la fatigue avec les bons 1 600 mètres de dénivelés dans les jambes.
La brume entourant le site, il est difficile de distinguer le paysage mais on peut discerner parfois le lac qui apparaît. Et c’est déjà magnifique ! Les tentes sont disposées en file indienne sur la crête du cratère et tout le monde admire la vue. Nous descendrons voir ce lac le lendemain pour le diner.
Vers 18h, notre dîner, une soupe curry-poulet, est prêt et nous l’engloutissons. Délicieux ! Après ça, il est plus que temps de dormir car le réveil pour l’ascension est à 2h du matin… Bien emballés, c’est parti pour le dodo.
 
Les tentes sont alignée sur la crête dans la brume
Nos tentes pour la nuit face à la vue du lac où nous irons demain midi
Première étape réussie :)
Après ce qui nous semble être quelques heures de sommeil seulement, il est temps de se réveiller. Ou d’arrêter de somnoler car la nuit a été difficile, entre le matelas très fin et le froid qui règne dans la tente. On n’est pas spécialement méga motivés pour continuer l’ascension mais ça ira mieux une fois un peu réveillés et après un peu de marche. Nos porteurs, déjà levés, nous ont préparé un café et des tartines. Eux, ils restent ici et attendent que nous redescendions.

Vers 2h30, c’est le grand départ pour atteindre le sommet. C’est une pente raide de 1 046 mètres à gravir dans le noir qui nous attend. On peut apercevoir une file de lumière dans la nuit qui montent déjà vers le sommet. Notre guide attend les français qui s’apprêtent et nous commençons déjà à longer la crête du cratère.
Lampes frontales pour Francé et Paul, lumière de smartphone pour Charles, nous suivons les chemins tortueux d’abord aisés car bien tassés, puis plus épuisants car plein de sable et de graviers pyroclastiques qui s’éboulent un peu sous nos pieds. La plupart des chemins, qui ne cessent de se séparer puis de se rejoindre, suivent en réalité de grosses tranchées creusées dans les sédiments volcaniques durant la saison des pluies. Elles sont plus profondes que la taille de Charles et Paul !
Très vite, nous commençons à faire des pauses pour récupérer et le guide ainsi que les français nous rattrapent. « Why do you stop? » nous dit le guide… Pour cueillir des champignons tu crois ? C’est fatiguant m’fi ! Il nous dépasse ensuite et nous laisse à notre rythme.

Alors que nous atteignons environ le tiers de l’ascension de cette nuit, Francé s’arrête, s’assied et est prête à jeter l’éponge. Nous n’avons eu que des graviers glissants, ce qui nous a tous épuisés et Francé se dit que si ça continue comme ça jusqu’en haut, elle ne pourra jamais y arriver.
Elle est presque résignée lorsque le miracle arrive ! Avant l’ascension, elle avait dit en rigolant que tout ce qu’il lui fallait, c’était un chien pour l’accompagner pour la grimpette. Au moment précis où elle va abandonner, une petite chienne, une Ginette (c’est comme ça qu’on appelle tous les chiens bâtards qui se ressemblent tous ici), pointe le bout de sa truffe au milieu de la nuit ! L’animal s’arrête à notre niveau, venant tout seul du noir, et vient près de Francé qui tombe littéralement dans ses pattes et la couvre de caresses. Le miracle s’est réalisé !
Tandis que Charles donne des petits bouts de biscuits au chien pour qu’il reste avec nous, Francé est prête à repartir, accompagnée de notre nouvelle amie. Et c’est tant mieux parce que le chemin s’améliore et redevient plus tassé ! Désormais, le chien apparaît, disparaît, réapparaît, mais il semblerait qu’à chaque fois que Francé a un petit coup de mou, il surgisse pour lui donner du courage. Nous décidons de l’appeler Cendol, du nom de ce dessert malaisien, nom que nous comptions donner à l’éventuel chien qui nous suivrait durant notre voyage.
 

Voilà Cendol !
Plus nous grimpons, plus le vent froid nous fouette et toutes nos couches deviennent bientôt insuffisantes pour nous protéger totalement. Cendol, elle, se roule en boule à nos côtés pour se préserver du froid durant nos pauses. Finalement, Charles part devant avec le chien pour atteindre le sommet pour le lever de soleil alors que Francé et Paul marchent à un rythme beaucoup plus lent, dans l’ultime montée.
 
Cendol trop mignonne
Il ne reste que 300 mètres, mais 100 mètres de dénivelés. De nouveau, le sol se dérobe constamment sous nos pas et il faut une énergie conséquente pour avancer. On fait deux pas, et nous redescendons d’un. La montée se fait très lentement, il est difficile de garder son équilibre avec la lumière de la lampe de poche et les tas de graviers. Dès qu’on s’arrête on voit toutes les lampes des autres grimpeurs quasi à l’arrêt également, tout se passe au ralenti.
À tout moment, Francé est prête à abandonner mais Paul l’encourage, pas après pas, mètre après mètre. Vers 6h, le soleil commence à pointer le bout de son nez tandis que Paul et Francé sont à environ 50 m de dénivelé du sommet. Nous admirons donc le lever de soleil en prenant une bonne pause puis repartons pour l’ascension. On ne peut quand même pas abandonner si proche ! Sur le chemin, on croise Cendol en sens inverse qui redescend à cause du vent froid.
 
Le lever du soleil vu par Charles :)
Le lever du soleil vu par Charles :)
Fée ne voit pas le bout :(
Au final, les derniers mètres sont plus faciles, avec le sommet si proche et les gens qui descendent déjà nous encourageant. Et… nous y sommes ! Nous l’avons fait ! On a atteint les 3 726 mètres !
 
Les derniers mètres !
Ca y est ! On y arrive !
On retrouve Charles et prenons le temps d’admirer la vue au soleil de l’île de Lombok et du lac en contrebas. Au centre du lac émerge le dernier volcan en activité, on peut y voir de la fumée en sortir. On a une vue à 360° où on peut voir les trois îles Gili ainsi que l’île de Bali, notre prochaine destination. On en profite pour faire une séance photo aussi 😉
 
YEAaAAAAAaaaH !
Vue à 360° depuis le sommet
Séance photo :D
Séance photo :D
Vue à 360° depuis le sommet
Séance photo :D
Après avoir bien profité du sommet, il est temps déjà de redescendre. C’est qu’il fait froid au-dessus ! La descente est bien plus rapide et facile que la montée : il y a du soleil maintenant et les cailloux qui s’éboulent nous font accélérer plutôt que reculer cette fois. Nous avons pris 4h pour monter, il faudra 2h pour redescendre. On arrive même à courir sur les tas de cendres qui amortissent nos pas, on croirait marcher sur la lune.
 
Ok, on peut descendre mainteant
On descend en admirant la vue
On descend en admirant la vue
Quelle belle satisfaction d'avoir réussi
Quelle belle satisfaction d'avoir réussi
On voit nos toutes petites tentes
Le lac où nous irons manger le diner. Au centre on peut voir le dernier volcan en activité
On voit à perte de vue
Une fois au campement, il est temps pour un bon petit déjeuner bien mérité ! Une heure de repos, puis nous repartons déjà. Tout le monde est bien épuisé mais avec le soleil levé maintenant, on a l’impression de ne pas être le même jour. Nous repartons finalement vers 9h30 vers le lac, dans le fond de la caldera. Bien que Cendol, la brave chienne, se reposait apparemment près d’une autre tente, nous ne la verrons plus jamais, au plus grand regret de Francé qui aurait voulu la voir une dernière fois.

Les 3h de descente vers le fond de la caldera sont rapides mais nos cuisses sont en feu après la marche d’hier et de cette nuit. Les paysages sont magnifiques et bientôt, nous arrivons au bord du lac à 2 000 mètres, où nous prendrons notre dîner. Pendant que les porteurs préparent celui-ci, le guide nous emmène aux sources chaudes juste à côté. C’est surtout une cascade avec un petit jet d’eau chaude sur le côté mais c’est quand même bien chouette. Notre guide, épuisé, s’endort dans un coin et il nous faut le réveiller avant de retrouver nos porteurs au bord du lac.
 

Petit moment détente dans les sources chaudes, de quoi relaxer nos muscles
Une fois le dîner enfilé, nous repartons pour de la montée cette fois. Et on peut dire que ça monte directement ! Nous sommes vraiment épuisés, mais continuons à monter tous ensemble. Depuis que nous avons commencé à descendre dans la caldera, Charles reste avec nous. Les français, eux, sont d’abord en retrait avec le guide, puis nous rejoignent un peu plus loin alors que le guide nous laisse monter pour fumer des cigarettes avec les porteurs. Ces derniers nous dépassent aisément avec leurs tongs et leurs paniers de 40kg, ils nous encouragent même alors qu’on tente de puiser dans le peu de forces qu’il nous reste. La pente est abrupte, on monte sur des rochers, on doit même un peu escalader parfois. Nous décomptons les mètres jusqu’au bord du cratère et nous nous octroyons un Sprite à partager tous les 100m de dénivelé sur la fin.
 
Dernière montée bien raide, nos cuisses n'en peuvent plus
Enfin, nous mettons le pied sur la crête de la caldera à 2 630 mètres, où beaucoup de tentes sont déjà installées. Le paysage est encore une fois magnifique, d’autant plus que le soleil commence à se coucher, donnant une belle lumière sur les nuages. Le temps de retrouver nos porteurs qui ont déjà installé une bonne partie de notre campement puis nous nous emmitouflons, bien crevés, dans nos tentes.
Aujourd’hui, nous aurons marché au total durant 12h, en ayant gravi 1046 mètres, descendu 1726 mètres, puis remonté 630 mètres. Il ne manque plus que le souper avant de tomber dans les bras de Morphée, ce que nous faisons aussitôt après. Cette fois, nous avons augmenté les couches et notre nuit est bien plus agréable que la première.
 
Paysages de notre 2e campement
Paysages de notre 2e campement
Paysages de notre 2e campement
Vers 7h30 le lendemain, il est temps de se réveiller. C’est quand même plus sympa que de se réveiller à 2h du matin ! Aujourd’hui, nous n’avons qu’à redescendre jusqu’à Senaru à 500 mètres d’altitude, en quelques heures. Ça devrait être plus tranquille. La seule chose, c’est que nos cuisses font la grève… A chaque pas, les élancements sont tels que l’on marche un peu comme des pingouins. Heureusement, les muscles se réchauffent rapidement et la douleur s’estompe quelque peu.
Progressivement, les rochers en escalier laissent la place aux chemins de terre parsemés de racines. Nos pieds traînant un peu avec la fatigue, il faut être très prudent de ne pas trébucher et de se faire mal, surtout maintenant que la fin est proche ! Pour économiser nos forces, nous préférons presque trottiner en descendant, pour ne pas devoir encaisser dans nos cuisses à chaque pas l’effort de ralentir.
 
Facile d'être porteur quand le panier est vide ;-)
Facile d'être porteur quand le panier est vide ;-)
Vers midi, nous faisons notre dernier arrêt pour le dîner. La sortie du parc est proche et tout le monde, porteurs et guide compris, a hâte de rentrer enfin. Nous prenons une photo de groupe tous ensemble puis reprenons la route pour enfin atteindre la sortie du parc.
On l’a fait ! Enfin presque. Car, après la sortie, la route continue de descendre encore sur quelques kilomètres, achevant définitivement nos cuisses meurtries. C’est pas cool de tromper les gens comme ça ! Pour les derniers kilomètres, le camion de la compagnie de trekking nous attend et nous charge avec les porteurs pour les derniers mètres. Mais où est Charles qui était parti devant ? Eh bien il est déjà arrivé et prend un petit café à notre pension ! A croire que ça n’a été qu’un jeu d’enfant pour lui 😉
 
Dernière petite photo :), toute la team
A partir de la pension, nous décidons de ne pas perdre de temps et de repartir directement vers la côte ouest de Lombok pour nous préparer à aller à Bali. Le trajet pour quitter Senaru est compris dans le prix de notre trek, ce serait dommage de ne pas en profiter. Nous allons donc à Mataram, plus grosse ville de Lombok, pour dormir une bonne nuit avant la traversée vers la célèbre île de Bali pour Ubud, l’un des hauts lieux touristiques de l’île.

Le logement choisi à Mataram est parfait, tout cozy et bon marché, exactement ce qu’il nous fallait après tous ces efforts. Enfin, comme belle récompense, on va récupérer toute l’énergie dépensée dans un bon McDonald comme souper !

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